Jean du Boislehoux, seigneur du Boislehoux et de Vendel, [servit d’abord dans les armées du roy] nommé chevalier de l’ordre de Saint-Michel le 29 may 1570, en reçut le collier des mains du seigneur du Breil, chevalier du même ordre [(titres de la maison du Breil)], il se livra depuis au party huguenot dans les guerres de religion.

Jean du Boislehoux épousa Françoise de la Jaille, fille de Claude, seigneur de Kerevilly, et de Françoise Cadet. Le roi lui annonça son admission dans l’Ordre par une lettre du 29 mai 1570 ; et d’Hozier nous apprend que cette faveur royale ne put le décider à changer de parti. Un mois après, le 4 juillet 1570, Julien du Breil, qui lui avait remit le collier de Saint-Michel, reçut ordre du roi de s’emparer de la maison forte du Boislehoux. Mais cette mesure ne s’appliquait pas au nouveau chevalier. Une analyse de la lettre de Charles IX qui nous a été communiquée par M. Anatole de Barthélémy, fait connaitre la vérité sur ce point intéressant : « Lettre de Charles IX, etc., portant ordre audit du Breil de se saisir du château et maison forte du Boislehoux, dont Françoise de Montbourcher, veuve de Claude du Boislehoux, s’était emparée avec l’aide de plusieurs de la prétendue religion nouvelle, dans laquelle maison elle tenait et avait tenu, le fort estant garni de plusieurs pièces de canon, servant pour la défense de ladite place, avec assemblée de quantité de ladite religion » (Archives de Pommerio). Françoise de Montbourcher était la belle-sœur de Jean du Boislehoux.

René du Boislehoux, seigneur du Boislehoux, est qualifié chevalier de l’ordre du roy dans un acte original du 4 avril 1623 [(original, titres de messieurs de la Corbière de Juvigné.). Il étoit fils de Jean du Boislehoux, seigneur du Boislehoux, chevalier de l’ordre du roy, et de Françoise de la Jaille. Ses armes comme cy devant].

René du Boislehoux fut admis dans l’Ordre de Saint-Michel en septembre 1594 (Bibliothèque nationale, fonds Français, 8, 314). Il épousa Anne des Vaux, fille de Gabriel, seigneur de la Tour, et de Julienne de la Corbière (idem).