René de Tintiniac, seigneur de Quimerck, gentilhomme ordinaire de la chambre du roy, fut honoré de l’ordre de Saint-Michel vers le règne de Charles IX, et on le trouve qualifié chevalier de l’ordre du roy dans deux arrêts des commissaires de la noblesse de Bretagne rendus en faveur de cette maison èz années 1669 et 1670 [(titres de cette maison). Il étoit fils de Pierre de Tinténiac (d’une ancienne maison de Bretagne) et de Françoise, dame de Quimerck. Ses armes d’hermines au croissant de gueules].

René de Tinténiac épousa en 1549 Renée de Carné, fille de Jérôme, chevalier de l’ordre du roi, et d’Adelice de Kerloaguen. Les différentes copies des généalogies de cette famille composées sur les arrêts de la réformation de 1668 (Bibliothèque de l’Arsenal, et Bibliothèque nationale) désignent comme chevaliers de l’ordre un fils et un arrière-petit-fils du précédent, René de Tinténiac, baron de Quimerck, qui épousa le 4 mars 1588 Claude de Racapé, de la maison de la Maignane en Anjou, et René de Tinténiac, fils de Michel-Colomban et d’Urbaine de Combout, qui épousa en 1652 Louise de Guer, fille aînée d’Olivier, seigneur de la Porteneuve, chevalier de l'ordre du roi, et de Jeanne de Kermeno. Mais leur admission dans l’ordre est impossible à soutenir. Le silence de d’Hozier nous instruit suffisamment sur cette question. Il devait être d’autant mieux renseigné à cet égard qu’il a rédigé son article sur les originaux mêmes des arrêts de la chambre de la réformation.