Olivier du Halgoët, seigneur de Kergrech, gentilhomme ordinaire de la chambre du roy portant la clef d’or, et écuyer commandant de sa Grande Écurie, qualifié chevalier de l’ordre du roy dans l’état des gentilshommes de la chambre de Sa Majesté de l’année 1582 [(original, chambre des comptes de Paris)], fut fort affectionné du roy Henri III. Ce fut luy qui facilita l’évasion de ce prince de la Pologne, lorsqu’il eut appris la mort de Charles IX [son frère]. Il en obtint le 26 mars 1577 étant alors écuyer ayant la charge de sa Grande Écurie, une gratification de 5000 livres en considération, dit Sa Majesté, « des services qu’il luy avoit rendus audit état d’écuyer, et en dédommagement des dépenses qu’il avoit faites lorsqu’il l’avoit accompagné en Pologne », et ce monarque l’admit au nombre des gentilshommes de sa chambre le 21 septembre 1580. [Il étoit fils d’Olivier du Halgoët, seigneur de Kergrech, et d’Anne de Kernevenoy de Carnavalet. Ses armes d’azur à un lyon morné d’or.]

Olivier du Halgoët, fils de Pierre et non d’Olivier, comme l’écrit d’Hozier, épousa Anne de Bohon. Neveu par sa mère de François de Kernevenoy, chevalier de l’ordre, il dut à cette parenté d’accompagner en Pologne le duc d’Anjou qui venait d’en être nommé roi, et de succéder à son oncle dans la charge d’écuyer de la grande écurie.