Famille du Breil

Extrait

Chevaliers de Saint-Michel

Julien du Breil, seigneur de Pontbriand, de la Metterie, de la Garraye, du Pin, du Boisruffier et de la Marre-Jouan, pensionnaire du roy en Bretagne, capitaine d’une compagnie de 300 hommes d’infanterie, gouverneur de Redon sous Henry II et commissaire des bans, arrière-bans, francs-archers et élus de l’évêché de Saint-Malo, nommé le 4 avril 1562, fut admis dans l’ordre de Saint-Michel sous Charles IX, et on le trouve qualifié chevalier de l’ordre du roy dans un rôle de la noblesse de l’archidiaconé de Dinan des 24 et 25 octobre 1567 [(titres de messieurs Picot de Closrivière)], et dans un autre rôle du 10 octobre 1568 [(titre de messieurs du Chastel de la Rouveraye)]. Il mourut dans l’intervalle des années 1577 et 1587. [Il étoit fils d’écuyer Guyon du Breil et de Marie Le Dos. Ses armes d’azur au lyon d’argent langué et onglé de gueules.]

Julien du Breil était gouverneur de Redon dès l’année 1550. En 1562, il reçut le commandement de la ville de Dinan qu’il garda pendant une vingtaine d’années. Il était encore capitaine de Dinan en 1579, date à laquelle il fut chargé par le baron de la Hunaudaye, lieutenant général en Bretagne, de défendre cette place contre les entreprises des huguenots. Les habitants de Dinan n’avaient eu qu’à se louer de son gouvernement ; et lorsqu’il fut appelé en 1577 à Nantes pour rendre hommage des biens qu’il tenait sous la mouvance du roi, la communauté de Dinan adressa une supplique à la chambre des comptes, pour obtenir dispense en sa faveur « à cause du grand préjudice que causerait à la ville l’absence de Julien du Breil, qui, la gouvernant depuis 15 ans, l’avait toujours préservée des troubles de la guerre. » En conséquence de cette requête, l’hommage en question fut rendu le 23 mai 1577 au nom de Julien du Breil par Christophe du Breil, seigneur de la Mauvaisinière, chevalier de l’ordre du roi. Il fut produit à la Réformation de 1668 plus de 150 lettres et ordres adressés à Julien du Breil depuis l’an 1555 jusqu’en 1585, tant par les rois que par les seigneurs et princes de Montpensier, de Dombes, de Luxembourg, d’Estampes et de Bouillé, portant avis et ordres particuliers relatifs au service de Sa Majesté et à la tenue des États de Bretagne, « et justifiant les services qu’il a rendus, puisque non seulement on lui commettait l’exécution des plus considérables occasions, mais on lui demandait conseil sur celles où il ne pouvait se trouver en personne » (Titres généalogiques de M. le vicomte du Breil de la Caunelaye). La date précise de son admission dans l’Ordre est assez difficile à fixer. D’après les titres de M. le vicomte du Breil de la Caunelaye et de M. le vicomte Paul du Breil de Pontbriand, Julien du Breil fut reçu chevalier de Saint-Michel le 26 février 1570. En effet un certificat de Georges du Bueil, seigneur de Bouillé, rappelé dans les preuves de Marie-Gabrielle du Breil de Pontbriand admise à Saint-Cyr en 1687, porte qu’en vertu de la commission du roi du 26 mai 1570, le seigneur de Bouillé a donnée le même jour au seigneur de Pontbriand le collier de l’ordre de Saint-Michel. Il est donc probable que d’Hozier s’est trompé lorsqu’il a attribué cette date à Julien du Breil, seigneur de la Villemanouel (voyez ce nom). Mais d’un autre côté, cette date du 26 mai 1570 est absolument incompatible avec l’assertion présentée par d’Hozier, dans la notice ci-dessus, qu’il a trouvé la qualité de chevalier de l’ordre du roi appliquée à Julien dans deux actes de 1567 et 1568. En ce qui concerne la date du 18 février 1568, donnée pour l’admission de Julien, par M. de Saint-Allais dans son Nobiliaire, il nous semble évident qu’elle doit être rendue à François du Breil, seigneur des Hommeaux, à qui elle appartient (voyez ce nom). Julien du Breil épousa 1o par contrat passé à Dinan le 20 mars 1551 Marie Ferré, fille de feu Bertrand Ferré, seigneur de la Garraye, et de Perronelle de Guémadeuc ; 2o Julienne de la Villéon, fille de François, seigneur du Boisfeillet, chevalier de l’ordre du roi et d’Isabeau de Kerguezangor.

Maudé du Breil fut égalernent chevalier de l'ordre du roi (sans indication de dates) d’après les titres de M. le comte de la Bourdonnaye de Coetcandec (Communication de M. le vicomte du Breil de la Caunnelaye). Il était seigneur de la Mauvaisinière (en Poitou), du Doré et du Mesnil. Le 27 février 1511, il rendit aveu à la seigneurie de Chantoceaux pour les terres qu’il possédait en Bouzillé (Blancs-Manteaux). En 1519, il était seigneur du Bois-Renaud en Riaillé. Il était fils de François, et de Marie de la Bouteille, dame de la Mauvaisinière, du Doré et du Mesnil-Bouteille. Il épousa Renée de Vassy, fille d’honneur de la duchesse d’Alençon, fille de Philippe de Vassy et de Marie Isabeau des Essarts.
Quelques auteurs ont voulu faire des du Breil de la Mauvaisinière une famille distincte de celle des seigneur de Rais et de Pontbriand. Cette opinion semble bien difficile à soutenir. Christophe, chevalier de l’ordre, fut en effet reconnu comme chef de noms et d’armes de la maison du Breil dans un mémoire signé de Jean du Breil, seigneur des Hommeaux, en 1580. Cette communauté d’origine fit l’objet d’un second mémoire signé de René, comte de Pontbriand, chevalier de l'ordre, en 1630. Enfin nous avons vu que Julien, seigneur de Pontbriand, ayant été retenu à Dinan par une requête des habitants de la ville, ce fut Christophe, seigneur de la Mauvaisinière, qui, le 23 mai 1577, rendit l’hommage à sa place pour la terre et seigneurie de Pontbriand. Selon d’Hozier, la branche de la Mauvaisinière portait pour armes de gueules à trois lions d’or, etc. (comme ci-dessus). Cette assertion est corroborée par le Recueil de Clairambault sur l’ordre de Saint-Michel, et par les preuves de Jean de la Bourdonnaye pour l’ordre de Malte (Bibliothèque de l’Arsenal). Cependant l’opinion qui soutient simultanément la communauté du blason et la communauté d’origine n’est pas impossible à défendre. Les recueils de d’Hozier et de Clairambault sur l’ordre de Saint-Michel ont été composés, les preuves de Jean de la Bourdonnaye ont été fournies, longtemps après la disparition du dernier représentant des du Breil de la Mauvaisinière ; tandis qu’il reste une preuve unique, mais frappante, de ce qui fut peut-être la vérité. Il existe encore, de nos jours, sur une grande cheminée du château de Coëtcandec, les armes des du Breil de la Mauvaisinière, sculptées et peintes du temps de Marie du Breil, dame dudit lieu, dernière de sa branche, femme de Jean de la Bourdonnaye, arrière-petite-fille de Christophe. Ces armes sont les mêmes que celles des seigneur de Rais et de Pontbriand : d’azur au lion d’argent armé et lampassé de gueules.
Depuis le jour où la notice de Christophe du Breil, seigneur de la Mauvaisinière, a été composée, il nous est tombé entre les mains plusieurs quittances revêtues de son sceau. Cette découverte nous oblige à modifier l’opinion que nous avions émise, relativement aux armes de cette branche de la famille du Breil. Les armes des seigneurs de la Mauvaisinière sont réellement celles que d’Hozier leur a attribuées : de gueules à trois lions d’or, et une bordure émargent chargée de huit merlettes de sable (Christophe du Breil, commissaire extraordinaire des guerres, quittance, parchemin sans sceau, 15 mai 1559 ; enseigne de la compagnie de M. de Cossé, cappitaine de 50 lances des ordonnances du roi, 3 octobre 1565, idem ; enseigne de la compagnie de M. le maréchal de Cossé, quittance parchemin, 8 juillet 1567, sceau avec les 8 merlettes, le reste indistinct. Deux autres quittances de 1571 et 1576, au même nom, et revêtues d’un sceau entouré du collier de Saint-Michel. Sur le premier, on peut déchiffrer les merlettes, et sur le second les trois lions. Enfin, quittance de Jacques du Breil, seigneur de Boisdoré, lieutenant de la compagnie de M. de Chasteauneuf, capitaine de 30 lances des ordonnances du roi, sceau très distinct, 3 lions et 8 merlettes. Pièces originales de la Bibliothèque Nationale).

Christophe du Breil, seigneur de la Mauvézinière, gentilhomme ordinaire de la chambre du roy et capitaine de 50 lances de ses ordonnances, fut reçu chevalier de l’ordre de Saint-Michel par le duc d’Anjou aux Chartreux de Paris le 23 février 1568. Il jouissoit es années 1576 et 1585 d’une pension de la Cour de 400 livres que luy avoient mérité ses services. [Il est qualifié chevalier de l’ordre du roy dans un arrêt de la chambre des comptes de Bretagne du 23 may 1577, et dans une quittance qu’il donna au trésorieir de l’Epargne le 31 décembre 1586 (original, chambre des comptes de Paris), ce doit être encor lui qui sous la dénomination de monsieur de la Mauvaisiniere, chevalier de l’ordre du roy est cité dans une montre du 24 may 1569 (original, Bibliothèque du roy). On ignore sa filiation. Ses armes de gueules à 3 lyons d’or posés 2 et 1, et une bordure d’argent chargée de huit merlettes de sable.]

Christophe du Breil était fils de Maudé du Breil et de Renée de Vassy. Il fut, comme son père, seigneur de la Mauvaisinière, du Doré et du Mesnil ; mais il posséda en plus les seigneuries du Tail, de Liré (en Anjou), de la Turmelière (paroisse de Château-Thébaud), du Vau et de la Guilière. Il rendit aveu des quatre dernières à la seigneurie de Chantoceaux, le 13 octobre 1569. Nous pensons qu’il faut lui rapporter la note suivante de l’Inventaire des archives de la Loire-Inférieure (E 252 et 266). Christophe du Breil, seigneur du Doré, gouverneur de la baronnie d’Ancenis (entre 1517 et 1525). Il épousa Catherine du Bellay, fille de Jean du Bellay, seigneur de Gonnor, et de Renée Chabot, dame de Lyré et de la Turmelière ; et devint par son mariage beau-frère du célèbre poète, Joachim du Bellay.

François du Breil, seigneur du Breil, de la Marre, de Hede, etc., baron des Hommeaux, capitaine de 50 hommes d’armes des ordonnances du roy, conseiller en son Conseil privé, gentilhomme ordinaire de sa chambre, mestre de camp d’un régiment d’infanterie, gouverneur de Mariembourg, d’Abbeville, de Saint-Quentin, de Montcontour et de Grandville, nommé chevalier de l’ordre de Saint-Michel le 18 février 1568, et reçu par le vicomte de Martigues, chevalier dudit ordre, fut au rapport d’un historien du temps l’un des plus hardis valeureux et expérimentez chefs de guerre de son temps. [Il fut nommé d’abord gouverneur de Mariembourg le 6 juillet 1554 et d’Abbeville le 10 janvier 1556 (1557)]. Il étoit aussi en la même année gouverneur de Saint-Quentin lorsque cette vile fut assiégée par l’armée de l’empereur.] Il fut fait prisonnier en 1557 au siège de Saint-Quentin dont il avoit le gouvernement, [on le trouve déjà pourvu en 1563 d’une charge de gentilhomme de la chambre, il obtint une compagnie de 50 lances avant l’an 1568, fut nommé chevalier de l’ordre de Saint-Michel le 18 février 1568 et reçu par le vicomte de Martigues, chevalier du même ordre (recueil manuscrit des chevaliers de Saint-Michel fait en 1620 par Pierre d’Hozier, gentilhomme ordinaire de la Maison du roy, Bibliothèque du roy), et c’est luy vraisemblablement qui sous le nom de François du Breil, chevalier de l’ordre du roy, donna quittance au trésorier de l’Épargne (original, chambre des comptes de Paris) le 15 juillet 1570 lorsqu’il] obtint du roy Charles IX le 17 juin 1570 une gratification de 2500 livres en récompense de ses services, et reçut plusieurs lettres de ce prince et du roy Henry III qui sont autant de témoignages de la satisfaction qu’ils avoient de ses services, [d’autres pour l’engager à se trouver aux États de Bretagne. Le roy Henry III voulant le récompenser des services qu’il luy avoit rendus érigea en baronie sa terre des Hommeaux au mois d’août 1576, il fut député de la noblesse de l’évêché de Dol le 23 septembre suivant pour la réformation de la Coutume de Bretagne.] Le 20 mars 1576 ce dernier monarque luy accorda aussy une gratification de 6000 livres à raison de ses services depuis 55 ans dans toutes les guerres précédentes, et en dédomagement de 3000 livres de pension que Sa Majesté luy avoit promis sur le premier bénéfice qui la pourroit porter pour s’etre démis par son exprès commandement du gouvernement de Grandville en faveur du feu seigneur de la Rivière, capitaine des gardes. Du Paz dans son Histoire des maisons illustres de Bretagne imprimé à Paris en 1619 dit qu’il tenoit « un grand estat en sa maison, ayant gentilhomme servants et officiers comme appartenoit à grand seigneur celebre et relevé comme de faict il l’estoit ». [Il étoit fils de Guillaume du Breil, seigneur des Hommeaux, et de Philippe de Mué. Ses armes d’azur au lyon d’argent, langué et onglé de gueules.]

C’est lui dont parle Sébastien de l’Aubespine, évêque de Limoges, ambassadeur en Espagne, lorsqu’il donne à François II dans une lettre du 4 août 1559 les détails d’une audience que Phillippe II lui avait accordée : « Je me plaignis aussi, Sire, fort à luy de ce que le capitaine Bruel, gouverneur de Saint-Quentin, estoit encore si estroitement détenu par deçà, tans que j’en peusse avoir raison, le menassent ses maîtres de remmener en Hespaigne ». Il était encore prisonnier à la date du 20 août 1559 suivant un mémoire donné au seigneur de la Forest que le roi envoyait pour son service auprès de Mme la duchesse de Parme, régente des Pays-Bas : « Le cappitaine Breuil, gouverneur de Saint-Quentin, est demeuré par delà seul notable prisonnier. Son procès est faict et instruict sur la remontrance qui a été faicte, qu’il n’est tenu à seconde rançon, suyvant l’accord signé desdits deux roys, dont aussi est baillé un double au seigneur de la Forest qui y tiendra la main... etc.» (Négociations relatives au règne de François II). La rançon dont il s’agit était d’ailleurs fort onéreuse. Le duc d’Etampes avait avancé à François du Breil, pour la payer, une somme de 10.000 livres ; et ce dernier s’était vu obligé pour acquitter sa dette, de vendre sa seigneurie de la Marre à Guillaume de Liscoët (Archives des Côtes-du-Nord, E, 660). François du Breil, lorsqu’il était enseigne du baron de Nicolas, avait été blessée la jambe d’une arquebusade, dont il resta boiteux (Mémoires de Montluc). Il fut également blessé au siège de Bapaume en 1553 (de Thou). Il épousa 1o Jeanne de Tréal, fille de Briant et de Françoise de Vendel ; 2o Louise Le Sénéchal ; 3o en 1557, Isabeau de Porcon.

Julien du Breil, seigneur de Rais, de la Touche, de Villebonnette, de la Villemanouël, de la Villesaloux, de l’Esvinaye, de la Gaudinaye et de la Mallerie, gentilhomme ordinaire de la chambre du roy, mestre de camp d’un régiment d’infanterie et [nommé] commandant pour Sa Majesté au château du Guildo [le 6 décembre 1572], nommé chevalier de l’ordre de Saint-Michel le 26 may 1570, en reçut le collier le même jour dans l’église de Saint-Malo des mains du seigneur de Bouillé, chevalier du même ordre [(titres de cette maison)]. Il mourut en 1592. [Il etoit fils d’Olivier du Breil, seigneur de Rais, et de Madelene Le Bégassous. Ses armes comme cy-devant.]

Julien du Breil naquit en 1539. Il suivit toute sa vie la carrière des armes. En 1568, il fut excusé de comparaître à la revue des gentilshommes tenant fiefs parce qu’il se trouvait alors au service du roi. Ses provisions de gouverneur du château du Guildo sont du 6 décembre 1572 ; ses lettres de gentilhomme ordinaire de la chambre du roi sont du 16 mai 1575. Nous avons dit au sujet de Julien du Breil de Pontbriand (voyez ce nom) ce que nous pensons de la date du 26 mai 1570, donnée par d’Hozier comme celle de l’admission dans l’Ordre de Julien du Breil, seigneur de la Villemanouel. il résulte en effet de l’Histoire des maisons illustres de Bretagne de du Paz et des Mémoires généalogiques de MM. du Breil que le seigneur de la Villemanouel ne fut reçu dans l’Ordre qu’en 1580. Ajoutons que cette seconde date est beaucoup plus vraisemblable. En admettant la première, il faudrait supposer, ce qui serait peu logique, que la faveur du collier de Saint-Michel avait précédé, au lieu de la suivre, la faveur moins importante de la charge de gentilhomme ordinaire de la chambre du roi. Julien du Breil épousa en 1570 Louise-Thomas de la Caunelaye, fille de Pierre Thomas, chevalier de l'ordre, et de Françoise de Quellenec.

François du Breil, seigneur de la Roche et de Colombière, capitaine de cent arquebusiers à cheval, gouverneur et lieutenant général pour le roy des isles de Sere et de Chaussay, admis dans l’ordre de Saint-Michel sous Charles IX, est qualifié chevalier de l’ordre du roy [et encor de noble et puissant seigneur (original, titres de cette maison)] dans un acte du 20 juin 1573. Il servoit dez le règne d’Henry II en qualité de capitaine d’une compagnie de 300 hommes de guerre à pied, [nommé à cette charge par commission des 7 novembre 1552 et 24 janvier 1553] et ne vivoit déjà plus en 1576. [Il étoit fils de Guillaume du Breil, seigneur des Hommeaux, et de Philippe de Mué. Ses armes d’azur au lyon d’argent langué et onglé de gueules.]

François du Breil épousa 1o Catherine de Tréal, fille de Briant, et de Françoise de Vendel ; 2o Suzanne Le Bouteiller, fille de Jean, chevalier de l’ordre, et de Françoise du Boislehoux. Il était gouverneur des îles de Serecq et Chauzay dès l'année 1649 ; et fut également gouverneur des villes de Saint-Lô et de Grandville. François du Breil, seigneur de la Roche, et de Colombiere, dit le capitaine la Roche, fut reçu chevalier de Saint-Michel par lettres du 17 août 1568 (original aux archives de messieurs de Lorgeril qui possèdent également les lettres d’élection de François du Breil, baron des Hommeaux, frère du capitaine la Roche, admis dans l’Ordre, le 18 février 1568, communication de M. le comte de Palys).

Roland du Breil, seigneur du Chalonge, de Guillon, de la Bardelière, de la Garraye, du Plessis et de Tréveron, [servoit dès l’an 1569 en qualité d’enseigne puis] lieutenant de 50 hommes d’armes des ordonnances du roy sous la charge de François, seigneur du Breil, son parent, gentilhomme ordinaire de sa chambre et de celle de François, duc d’Anjou et d’Alençon, admis dans l’ordre de Saint-Michel sous le règne de Charles IX, est qualifié chevalier de l’ordre du roy dans un acte du 7 février 1574 [(original, titres de la maison du Breil de Pontbriand)]. Il avoit été nommé le 15 février de l’année précédente guidon des gentilshommes de l’évêché de Saint-Malo, et fut fait gentilhomme de la chambre du roy de Navarre le 14 may 1576 [et le seigneur du Chalonge possédoit la même charge à la cour du duc d’Alençon en 1578, en même temps que l’emploi de lieutenant d’une compagnie de gendarmerie]. Il mourut au commencement de l’année 1590. [Il étoit fils de Jean du Breil, seigneur du Chalonge, et de Jeanne de la Motte. Ses armes comme cy-devant.]

La charge de guidon des gentilshommes de l’évêché de Saint-Malo lui fut confiée « à cause de la bonne conduite, services, suffisance et expérience, charges et commandements qu’il avait précédemment eus ». Il épousa 1o l’héritière du Plessis-Gautheron ; 2o en 1580, Françoise du Boislehoux.

Claude du Breil, seigneur de la Mauvésinière, admis dans l’ordre de Saint-Michel vers le règne de Charles IX, est qualifié chevalier de l’ordre du roy dans le proces verbal de reformation des coutumes de Bretagne du 15 août 1575 et chevalier de l’ordre de Sa Majesté dans celuy de 1580, ayant comparu à deux époques aux États de Bretagne parmy la noblesse de l’évêché de Nantes [(Coutumier général, Paris, 1615, pages 800 et 836). On ignore sa filiation. Ses armes comme cy-devant].

Nous n’avons pu établir la filiation de Claude du Breil, seigneur de la Mauvaisinière. En ce qui concerne l’alliance contractée par lui, nous croyons qu’il faut le reconnaître en Claude du Breil, seigneur du Doré, qui épousa Marie de Nouzillac, d’une famille originaire du diocèse de Maillezais. Sa fille, Radegonde du Breil, épousa René de la Boucherie, seigneur de Fromenteau. Elle en était veuve, et tutrice de sa fille Renée le 8 mai 1571, date à laquelle elle rendit aveu pour la terre du Quarteron à la seigneurie de la Gallouère et des Loges (Blancs-Manteaux). Renée de la Boucherie, sa fille, épousa Jean de la Touche, seigneur des Planches, et en eut Diane de la Touche qui devait être la femme de René, marquis du Puy du Fou, chevalier de l'ordre du roi (Généalogie de la maison du Puy du Fou et Preuves de Noblesse de Gabriel Thibault de la Carte, Bibliothèque de l’Arsenal). Dans un tableau généalogique qui nous a été communiqué par M. le vicomte du Breil de la Caunelaye, nous avons trouvé un second Claude du Breil de la Mauvaisinière, troisième fils de René, chevalier de l’ordre. Mais il nous semble impossible de voir en ce personnage, petit-fils de Christophe et qui périt aux armées sans alliance, le chevalier qui fait l’objet de cette notice, qui était contemporain de ce même Christophe et décoré de l’Ordre en même temps que lui.

Jean du Breil, seigneur de Pontbriand et du Pin, maréchal des camps et armées du roy et commandant le ban et arrière-ban de l’évêché de Saint-Malo, admis dans l’ordre de Saint-Michel vers le règne d’Henry IV, est qualifié chevalier de l’ordre du roy dans un acte du 16 août 1608 [(titres de cette maison)]. Ayant un ordre du duc de Montpensier en 1589 de fortifier son château de Pontbriand et d’y tenir garnison pour resister aux efforts des ennemis du roy, il y soutint une attaque vive, [donna en cette occasion des preuves signalées de sa valeur,] mais faute de secours [et d’assistance,] il fit un traité en forme de capitulation le 21 juin 1590 avec les seigneurs de [du Breil de] Rais, de Launais, de la Gaudinaye, de la Mallerie et du Boisruffier, par lequel il fut convenu qu’il remettroit dans le jour sa maison et place de Pontbriand entre les mains du seigneur de la Gaudinaye son cousin, qu’il sortiroit ainsy que les gentilshommes qui étoient avec luy avec armes, chevaux, bagages et soldats qui avoient leur mêche éteinte, excepté le dernier qui en porteroit allumée, et que les soldats emporteroient avec eux leurs épées, bandoulières, mousquets, arquebuses et escoupettes. Il reçut dans cette affaire une dangereuse blessure à la tête, et eut deux doits d’une main coupés dans la dernière sortie qu’il fit. Le roy voulant luy donner un témoignage de satisfaction des services qu’il luy avoit rendus dans cette occasion et de ceux qu’il rendoit depuis dix ans en Bretagne, où il avoit perdu une partie de ses biens qui avoient été ruinés par les ennemis entre les mains desquels il avoit été prisonnier pendant deux ans et d’où il n’étoit sorty qu’en leur payant une rançon considérable, érigea en châtellenie sa terre de Pontbriand au mois de mars 1598. [Il étoit fils de Julien du Breil, seigneur de Pontbriand, chevalier de l’ordre du roy, et de Marie Ferré. Ses armes comme cy devant.]

L’attachement de Jean du Breil de Pontbriand au parti du roi est très connu. Il est curieux de rappeler un fait qui marque l’effarement des esprits dans les guerres civiles. Jean du Breil qui devait soutenir, pour le roi, le siège mémorable du château de Pontbriand, fut obligé de quitter Rennes le 18 juin 1589 parce qu’on le soupçonnait, comme son beau-père Pierre Brullon, de faire partie de la Ligue : « Ledit jour, le sieur du Pin-Pontbriand, gendre du sieur de la Musse, fut aussi mis hors cette ville pour pareille occasion que ledit sieur de la Musse ; voilà un beau prétexte » (Jehan Pichart). Le 23 juin suivant, toutes les dispositions sont changées ; et ce sont les Ligueurs qui envahissent sa maison de Rennes. Pour compléter la notice ci-dessus, nous donnerons les détails suivants. Le siège de Pontbriand dura 21 jours. Jean du Breil ne capitula qu’au moment où il vit presque tous ses compagnons tuée ou blessés et la plus grande partie des tours de son château détruites par le canon du duc de Mercœur. Le désastre fut évalué à plus de 40.000 écus. Conduit au château du Guildo, Jean du Breil y fut retenu deux ans. Dès qu’il put en sortir, il reprit les armes pour le service du roi. Le 19 mars 1594, il fut chargé par le marquis de Coëtquen de la défense du château de Trécesson ; et servait dans l’armée royale, en qualité de maréchal de camp, lors de la réduction de Dinan en 1598. Il épousa 1o le 7 février 1574 Claude Brullon, fille de Pierre, chevalier de l’ordre, et de Bonne de Tixue ; 2o Julienne de Launay-Commatz.

François du Breil, seigneur de Rais, de la Gaudinaye, du Breil, de la Touche, de la Mallerie, etc., capitaine de 50 hommes d’armes des ordonnances du roy, pensionnaire de Sa Majesté en Bretagne, gentilhomme ordinaire de sa chambre [par lettres du 20 décembre 1594], et commandant au château du Guildo [qualité qu’il prenait dès 1593 ainsi que celle de lieutenant de 50 hommes d’armes], admis dans l’ordre de Saint-Michel vers le règne d’Henry IV, est qualifié chevalier de l’ordre du roy dans un acte du 18 octobre 1608 [(titres de cette maison)]. Il suivit quelques temps le party de la Ligue, mais il se soumit depuis au roy Henry IV. [Il étoit fils de Julien du Breil, seigneur de Rais, chevalier de l’ordre du roy, et de Louise Thomas. Ses armes comme cy devant.]

Avant de commander au Guildo pour le duc de Mercœur, où il fut nommé par lettres du 19 mai 1593, François du Breil avait été gouverneur du Mont-Saint-Michel, également au service de la Ligue. Il fut enfin capitaine d’une compagnie et cornette de chevau-légers, par brevet du 6 octobre 1615. Il épousa le 3 juin 1585 Claude d’Acigné, fille de Louis, chevalier de l’ordre du roi, et de Claude de Plorec.

Guy du Breil, seigneur de Rais, de Chef du Bois et de Kergouléan, seigneur châtelain de Beaumanoir, baron du Plessis-Balisson, du Plessis-Plorec, de Gondelin, de la Mallerie, d’Estuel, de la Grandville etc., gentilhomme ordinaire de la chambre du roy et capitaine de cent hommes d’infanterie [par commission du 17 mars 1617], fut nommé chevalier de l’ordre de Saint-Michel le 9 avril 1619 et reçu le 28 septembre suivant par le maréchal de Brissac, chevalier des ordres du roy [(titres de cette maison). Il mourut avant l’an 1652. Il étoit fils de François du Breil, seigneur de Rais, chevalier de l’ordre du roy, et de Claude d’Acigné. Ses armes comme cy devant].

Son brevet de capitaine de 100 homes d’armes est du 17 mars 1617. Il épousa en 1614 Claude de Boiséon, fille de Pierre, seigneur de la Grandville, et de Marguerite Guéguen.

René du Breil, comte de Pontbriand, seigneur de la Garde, de la Houlle, de Richebois, du Pin, du Boisruffier, de Vaucouleur en Corseul, etc., admis dans l’ordre de Saint-Michel sous le règne de Louis XIII, est qualifié chevalier de l’ordre du roy dans 2 titres des 11 janvier 1635 [(original, titres de cette maison)] et 28 juillet 1639. Il obtint du roy Louis XIV au mois de decembre 1650 des lettres d’érection de la châtellenie de Pontbriand en comté « en considération des services de ses prédécesseurs et de ceux qu’il rendoit depuis 18 ans dans les armées, s’étant trouvé à sept sièges et deux batailles tant par terre que par mer ». [Il étoit fils de Jean du Breil, seigneur de Pontbriand, chevalier de l’ordre du roy, et de Claude de Brullon. Ses armes comme cy devant.]

René du Breil naquit en 1576, et prit part dès l’âge de 15 ans à la défense de Pontbriand. Il fut guidon d’une compagnie d’hommes d’armes, capitaine général des gardes-côtes du département de Pontbriand. Il servit ensuite dans la compagnie des gendarmes du duc de Vendôme, gouverneur de Bretagne, qui lui écrivit à la date du 28 juillet 1611 « qu’estant du mérite et du rang dont il estoit, il se réputait très obligé à luy d’avoir voulu faire société et amitié avec ledit sieur de Vendôme, en entrant dans sa compagnie de gendarmes, parce que ce luy fesait espérer qu’il prendrait part en toutes ses affaires, comme il ferait aux siennes, toutes les fois qu’il plairait audit sieur du Pin-Pontbriand, auquel il resterait un seul avantage sur ledit sieur de Vendôme, d’estre le premier à lui faire plaisir commençant par l’assistance qu’il priait de luy rendre ledit sieur de Pont-briand aux États ensuivant où il rechercherait d’avoir la compagnie de ses meilleurs amis. Estant son bien affectionné César de Vendôme » (Communication de M. le vicomte du Breil de la Caunelaye). Ce n’est pas à René du Breil, comme l’a cru d’Hozier, mais à son fils aîné, Tannegui, qu’il faut rapporter les 18 ans de services dont le roi fait mention dans ses lettres d’érection en comté de la terre de Pontbriand. En 1650, René du Breil touchait à la fin d’une carrière entièrement passée dans les armées. En 1654, il devint aveugle ; et mourut, 10 ans plus tard, âgé de 89 ans. II avait épousé par contrat du 6 septembre 1608 Jacquemine de Guémadeuc, fille de Thomas, chevalier de l'ordre du roi, et de Jacquemine de Beaumanoir.

Tannegui du Breil, son fils aîné, comte de Pontbriand, seigneur du Pin, de Richebois, etc., maître d’hôtel de Sa Majesté, gentilhomme ordinaire de sa chambre et son conseiller en ses conseils d’État et privé, grand prévôt de Bretagne, fut chevalier de l'ordre du roi en 1640, d’après les Mémoires généalogiques de la maison du Breil. Il naquit à Dinan le 29 avril 1612. A l’âge de 20 ans, il débuta en qualité de capitaine dans le régiment des vaisseaux du roi. Le 23 juillet 1636, il eut commission du roi Louis XIII d’augmenter sa compagnie de 100 hommes, pour en avoir la charge et commandement sous l’autorité du duc d’Epernon, lieutenant général de l’infanterie française. Le 1er septembre 1638, il assista à un combat livré devant Gènes entre les galères de France et d’Espagne. Nous le trouvons, en 1642, au camp devant Perpignan ; et les lettres d’érection du Pontbriand en comté nous disent qu’en 1650, il avait déjà 18 ans de services sur terre et sur mer pendant lesquels il avait pris part à 7 sièges et 2 batailles. En 1654, au moment où son père devint aveugle, il lui fut substitué dans la charge de capitaine général des gardes-côtes du département de Pontbriand. Non content de servir le roi dans le poste héréditaire qui lui était confié, il fit construire et armer en guerre, à ses frais, deux frégates, dont Louis XIV l’institua chef et commandant, par commission du 14 juillet 1666. Par lettres de la même année, le duc de Vendôme, amiral de France, et les lieutenants-généraux des armées navales reconnurent le nombre et l’importance de ses services. Tannegui du Breil épousa 1o le 29 juillet 1637, au château de Madrid, près de Saint-Germain-en-Laye, en présence du roi Louis XIll et de la Reine-Mère, Anne des Essarts de Linières, fille d’honneur de Marie de Médicis, et fille de feu messire Charles des Essarts et de Jeanne de Joigny ; 2o à Rennes, le 30 août 1643, Marguerite Bernard, dame de Monterfil. Il mourut en 1667 (Article communiqué par M. le vicomte du Breil de la Caunelaye, archives du château du Crevy).

Jean du Breil, fils aîné de Gui, chevalier de l’ordre, et de Claude de Boiséon, seigneur de Ray, la Mallerie, la Villebonnette, le Plessis-Balisson, la Grandville, etc., capitaine et gouverneur des villes et châteaux de Dinan et de Lehon, fut chevalier de l’ordre du roi vers 1654, d’après les Mémoires généalogiques de la maison du Breil. Il épousa 1o le 27 septembre 1643 Louise du Quengo, fille aînée de René, chevalier de l’ordre, et de Sylvie d’Espinay ; 2o N... de Pontual, fille de René, chevalier, président à la chambre des comptes, et de N... du Plessis de Grénédan, L’admission de Jean du Breil dans l’ordre de Saint-Michel nous semble douteuse. Certains mémoires donnent la date de 1654, d’autres celle de 1665. Si cette dernière date était maintenue, la question serait résolue dans un sens absolument négatif.

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Réformation de la noblesse (1668-1671)

Evènements (15 notices)

  • Comparution : samedi 22 septembre 1668 (1 notice).
    • Bibliothèque de Rennes Métropole, Ms 510-515, Ms510, folios 80-83v.
  • Comparution : lundi 24 septembre 1668 (1 notice).
    • Bibliothèque de Rennes Métropole, Ms 510-515, Ms510, folios 80-83v.
  • Comparution : jeudi 27 septembre 1668 (1 notice).
    • Bibliothèque de Rennes Métropole, Ms 510-515, Ms510, folios 80-83v.
  • Comparution : vendredi 5 octobre 1668 (1 notice).
    • Bibliothèque de Rennes Métropole, Ms 510-515, Ms510, folios 80-83v.
  • Comparution : lundi 8 octobre 1668 (1 notice).
    • Bibliothèque de Rennes Métropole, Ms 510-515, Ms510, folios 80-83v.
  • Comparution : samedi 13 octobre 1668 (1 notice).
    • Bibliothèque de Rennes Métropole, Ms 510-515, Ms510, folios 80-83v.
  • Comparution : samedi 13 octobre 1668 (1 notice).
    • Bibliothèque de Rennes Métropole, Ms 510-515, Ms510, folios 80-83v.
  • Comparution : lundi 15 octobre 1668 (1 notice).
    • Bibliothèque de Rennes Métropole, Ms 510-515, Ms510, folios 80-83v.
  • Comparution : samedi 20 octobre 1668 (1 notice).
    • Bibliothèque de Rennes Métropole, Ms 510-515, Ms510, folios 80-83v.
  • Comparution : mercredi 24 octobre 1668 (1 notice). Pour René du Breil, sieur du Closneuf.
    • Bibliothèque de Rennes Métropole, Ms 510-515, Ms510, folios 84-85.
  • Comparution : mercredi 24 octobre 1668 (1 notice).
    • Bibliothèque de Rennes Métropole, Ms 510-515, Ms510, folios 80-83v.
  • Comparution : samedi 27 octobre 1668 (1 notice).
    • Bibliothèque de Rennes Métropole, Ms 510-515, Ms510, folios 80-83v.
  • Comparution : samedi 27 octobre 1668 (1 notice).
    • Bibliothèque de Rennes Métropole, Ms 510-515, Ms510, folios 80-83v.
  • Comparution : samedi 10 novembre 1668 (1 notice).
    • Bibliothèque de Rennes Métropole, Ms 510-515, Ms 512, fol. 52-52v.
  • Arrêt de maintenue en la Chambre : mercredi 21 novembre 1668 (5 notices).
    • Archives départementales du Morbihan, 1 J 1003, "Livre du Botcol", p. 59-60.
    • Archives départementales du Finistère, 32 J 2, "Livre de Kerézellec", p. 14.
    • Bibliothèque de Rennes Métropole, Ms 510-515, Ms510, folios 80-83v.
    • Bibliothèque de Rennes Métropole, Ms 510-515, Ms510, folio 80.
    • Bibliothèque de Rennes Métropole, Ms 510-515, Ms510, folio 80.
  • Arrêt de maintenue en la Chambre : samedi 15 décembre 1668 (3 notices).
    • Archives départementales du Morbihan, 1 J 1003, "Livre du Botcol", p. 90.
    • Archives départementales du Finistère, 32 J 2, "Livre de Kerézellec", p. 14.
    • Bibliothèque de Rennes Métropole, Ms 510-515, Ms510, folios 84-85.
  • Autre arrêt de la Chambre : 1669 (1 notice). Arrêt sur requête de Jean du Breil, sieur du Plessix-de-Rays.
    • Bibliothèque de Rennes Métropole, Ms 510-515, Ms510, folio 80.
  • Autre arrêt de la Chambre : samedi 23 mars 1669 (1 notice). Arrêt sur requête de dame Françoise du Breil.
    • Bibliothèque de Rennes Métropole, Ms 510-515, Ms510, folio 80.
  • Comparution : mercredi 24 juillet 1669 (1 notice).
    • Bibliothèque de Rennes Métropole, Ms 510-515, Ms 512, fol. 52-52v.
  • Arrêt de maintenue en la Chambre : mercredi 7 août 1669 (2 notices).
    • Archives départementales du Morbihan, 1 J 1003, "Livre du Botcol", p. 380.
    • Bibliothèque de Rennes Métropole, Ms 510-515, Ms 512, fol. 52-52v.
  • Comparution : mardi 20 août 1669 (1 notice).
    • Bibliothèque de Rennes Métropole, Ms 510-515, Ms 512, fol. 52v-53.
  • Arrêt de maintenue en la Chambre : mercredi 21 août 1669 (3 notices).
    • Archives départementales du Morbihan, 1 J 1003, "Livre du Botcol", p. 404-405.
    • Archives départementales du Finistère, 32 J 2, "Livre de Kerézellec", p. 14.
    • Bibliothèque de Rennes Métropole, Ms 510-515, Ms 512, fol. 52v-53.
  • Comparution : mercredi 21 janvier 1671 (1 notice). Par Guy du Breil, sieur de la Touche de Retz, pour ses enfants.
    • Bibliothèque de Rennes Métropole, Ms 510-515, Ms510, folios 83v-84.
  • Arrêt de maintenue en la Chambre : mercredi 4 février 1671 (3 notices).
    • Archives départementales du Morbihan, 1 J 1003, "Livre du Botcol", p. 574.
    • Archives départementales du Finistère, 32 J 2, "Livre de Kerézellec", p. 14.
    • Bibliothèque de Rennes Métropole, Ms 510-515, Ms510, folios 83v-84.
  • Arrêt de maintenue en la Chambre : vendredi 20 mars 1671 (3 notices).
    • Archives départementales du Morbihan, 1 J 1003, "Livre du Botcol", p. 602.
    • Archives départementales du Finistère, 32 J 2, "Livre de Kerézellec", p. 14.
    • Bibliothèque de Rennes Métropole, Ms 510-515, Ms510, folios 84-85.