Gilles de la Bourdonnaye, seigneur de Coëtion, de Brats, du Boisguérin, de la Perrière, de la Salle, de Rangerve, de la Prevotaye et de la Lambardaye, gouverneur des villes et châteaux de Donges et de Montouër par lettres du 1^er janvier 1598, fut admis dans l’ordre de Saint-Michel sous Louis XIII [dans l’intervalle des années 1617 et 1622], et on le trouve qualifié en conséquence chevalier de l’ordre du roy dans un acte de l’an 1622 où il est rappelé [(titres de cette maison). Il étoit fils de Julien de la Bourdonnaye, seigneur de Coëtion, de Brats et du Boisguérin, et de Claudine de Kerguezec. Ses armes de gueules à 3 bourdons d’argent posés en pal, deux et un.]

Gilles de la Bourdonnaye épousa Jeanne Mouraud, fille de René Mouraud, seigneur du Jarossay, et de Jeanne Bouexic. Il mourut entre 1617 et 1622. Le 21 mai 1617, d’accord avec sa femme, il partagea ses enfants, en forme de testament.

Jean de la Bourdonnaye, seigneur de Brats, de Liré et de la Turmelière, gentilhomme ordinaire de la chambre du roy, reçu chevalier de l’ordre de Saint-Michel le 17 août 1662, fut confirmé dans cette dignité les 12 janvier et 20 avril 1665 [parmi les cent chevaliers choisis par le roy lors de la réforme et du rétablissement de cet ordre], ayant fait préalablement ses preuves de noblesse et de service [(cabinet de l’ordre du Saint-Esprit). Il étoit fils de Jean de la Bourdonnaye, seigneur de Brats, gentilhomme ordinaire de la chambre du roy, lieutenant au gouvernement de Guérande et du Croisic, et de Louise de la Bouëxière. Ses armes comme cy devant].

Jean de la Bourdonnaye fut reçu dans l’Ordre de Saint-Michel par le maréchal de Clérembault. Les preuves qu’il fit en 1665 pour son maintien dans l’Ordre se trouvent à la Bibliothèque nationale, Recueil Clairembault sur l’ordre de Saint-Michel, no 1245. Il épousa, le 30 mars 1643, Marie du Breil, fille de Pierre, seigneur de la Mauvaisinière, et d’lsabeau Pantin. Marie du Breil hérita des biens de quatre maisons importantes : Chabot, du Bellay, Chohan, et du Breil de la Mauvaisinière dont elle était la dernière représentante. Elle apporta ainsi à la famille de la Bourdonnaye les terres de Lyré (en Anjou, qui devait être érigée en marquisat en faveur de son petit-fils François), de Mesangeau, de la Haye, de Locurays, de la Sevraye, de la Turmelière (paroisse de Château-Thébaud), de la Mauvaisinière (en Poitou). Du côté des Chohan elle réunit, en même temps, les successions de Jérôme, Louis et François Chohan. Les Archives du Morbihan possèdent (B 1858) l’acte des bannies d’appropriement faites à son profit en 1686 (date à laquelle son mari existe encore), des terres et seigneuries suivantes qui provenaient desdites successions : Coëtcandec, la Chesnaye, Trégonleau, le Sonnant, Rosmarcho, et les fiefs de Mendon, Kermadio, Beaumer, etc.

Jean de la Bourdonnaye, son père. seigneur de Brats, Ranlieu, le Boisguenin, gentilhomme ordinaire de la chambre du roi, lieutenant du seigneur d’Orvault, capitaine et gouverneur des villes et châteaux de Guérande et du Croisic, fut également chevalier de l'ordre du roi, d’après les titres de M. le comte de la Bourdonnaye de Coëtcandec. (Communication de M. le vicomte du Breil de la Caunelaye). Toutefois, il n’est pas rappelé avec cette qualification dans les preuves fournies par son fils en 1665. Il était fils de Julien et de Claude de Kerguesec. Il épousa le 19 janvier 1614 Louise de la Bouexière, dame de Kerloza et de Brantonnet, fille de Philippe, seigneur de Brantonnet, et de Perronnelle de Kerpoisson ; et ne vivait plus en 1653.