Extrait
Chevaliers de Saint-Michel
François du Gué, vicomte de Méjusseaume, seigneur de Monjardin, de la Gaudinaye et de Servon, sous-lieutenant de 100 lances des ordonnances du roy et gouverneur de Rennes, né vers l’an 1523, fut admis dans l’ordre de Saint-Michel vers le règne de Charles IX, et on le trouve qualifié chevalier de l’ordre du roy dans un procès-verbal du 23 septembre 1575 [(Coutumier général, Paris, 1615, tome II page 1007)] et encor dans un acte du 30 juin 1580. Il servoit en qualité de sous-lieutenant de la compagnie des gendarmes du duc de Montpensier, suivant une montre du 27 août 1575, où il est dit qu’il avoit été blessé ; fut député de la noblesse du diocèse de Rennes le 27 septembre suivant pour la réformation des Coutumes de Bretagne, et mourut en cette ville, le 5 septembre 1582, pleuré et regretté (comme dit du Paz en son Histoire des maisons illustres de Bretagne imprimée à Paris en 1619) de tous les habitans qui l’aimoient pour ses vertus et pour les bons offices qu’il leur avoit rendus. [Il étoit fils de Tristan du Gué, chevalier, seigneur du Gué, et de Gillette Hingant. Ses armes d’argent à une croix de sable engrêlée.]
François du Gué épousa Marie de Coëtlogon, dame de Méjusseaume, fille d’Yves, chevalier de l’ordre du roi, et de Marguerite de Porçon. Les lettres d’érection qu’il obtint de la seigneurie de Méjusseaume en vicomté se trouvent aux archives de la Loire-Inférieure (B 1221). Après sa mort Marie de Coëtlogon épousa René de Toumemine, chevalier de l’ordre du roi.
Mathurin du Gué, seigneur du Gué, de Brielles, de Langle, de la Motte de Gennes, etc., est qualifié chevalier de l’ordre du roy dans un acte du 27 juin 1586. [Il étoit fils de Tristan du Gué, chevalier, seigneur du Gué, et de Gillette Hingant. Ses armes d’argent à une croix de sable engrêlée.]
Mathurin du Gué épousa le 12 décembre 1542 Olive de Sévigné, fille de Christophe et de Renée de Baraton.