Famille de Grénédan

Extrait

Chevaliers de Saint-Michel

René de Grénédan, vicomte de Grénédan par lettres d’érection du roy Henry III de l’an 1577, est qualifié chevalier de l’ordre dans un titre original du 18 juillet 1583 [(original, titres de la maison de Lorgeril en Bretagne). On ignore sa filiation et ses armes].

René de Grénédan était fils de Gilles, seigneur dudit lieu et de Guégan, et de Françoise Le Rouge, dame de la Pignelais. Le 15 mai 1522, Gilles de Garnedan, seigneur dudit lieu et de la Pignelais, rendit aveu au roi comme fils aîné héritier principal et noble d’Ollivier de Garnedan, escuyer, seigneur dudit lieu et de Guégan. D’après le même aveu, Ollivier était fils de Geoffroy et d’Alice de Quedillac ; Geoffroy était fils de Jean et de Clémence de Trécesson ; Jean était fils d’André, et de Marguerite de Pledran.
Gilles de Garnedan mourut en 1532, et Françoise Le Rouge, sa veuve, rendit aveu le 17 avril à cause de son décès, au procureur de la juridiction royale de Ploërmel, comme mère et tutrice de René de Garnedan, leur fils. Le 15 mars 1550 noble homme René de Garnedan, seigneur dudit lieu et de Gugan, obtint des habitants du Loscoët (localité voisine de Grénédan), droit d’enfeu et de prééminence au chanceau de l’église paroissiale. Le 5 juillet 1551 des lettres patentes d’Henri IV, confirmatives de la justice de Grénédan lui furent accordées et lui reconnurent le droit de banc en l’église d’IIlifaut. Le 3 septembre suivant une sentence rendue à sa requête lui permit de faire relever sa justice. Le 13 octobre 1570 une nouvelle requête présentée par lui aux juges de Ploërmel à l’effet d’exercer la religion prétendue réformée provoqua une sentence du même jour qui établit en sa faveur le droit concédé par le Parlement aux personnes de qualité possédant haute justice, d’exercer la religion réformée dans leur maison.
René de Grénédan était chevalier de l'ordre du roi dès le 3 août 1577 ; les lettres patentes d’Henri III en date de ce jour érigeant pour lui en vicomté la terre de Grénédan le mentionnent avec cette qualification. Le 27 octobre 1580 il échangea cette vicomté avec François du Plessis-Mauron qui lui céda en retour plusieurs dimes dans les paroisses de Plumaugat, Saint-Jouan et Montauban, plus un bois taillis de cent journaux. René du Plessis-Mauron, vicomte de Grénédan, obtint du roi Louis XIV en 1635 des lettres rappelant l’érection de 1577 et réunissant à la vicomte de Grénédan les fiefs, terres et seigneuries d’Illifaut. Enfin par lettres patentes du 7 janvier 1743, le roi Louis XV érigea Grénédan en marquisat en faveur de Charles-Marie du Plessis-Mauron (notice communiquée par M. le marquis du Plessis de Grénédan).

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Réformation de la noblesse (1668-1671)

Cette famille ne semble pas avoir produit lors de la Réformation.