Broustal jadis à Kerozern en Ploubezre évesché de Tréguier, au Modest en Brelevenez près Lannion1 et autres : de gueulle à une croix d’argent chargée de cinq merlettes de sable.
de Bruc, sieur dudit lieu2 : d’argent à une rose double de gueulle boutonnée d’or, il est conseiller en la cour de Parlement.
Bruillac en Plounérin évesché de Tréguier, comté ; pour armes antiques Ploësquellec idem, modernes voyez du Chastel Coëtangarz.
le Brun Kermorven3 en Vennes : d’azur au chasteau d’argent massoné de sable, dont il y a eu un évesque de Tréguier conseiller et aumosnier du duc Jean le Conquérant, docteur és droits et avocat en cour de Rome.
le Brun jadis à Kersueillen4 en Buhulien évesché de Tréguier et autres : d’argent à une quintefeille percée de synople.
Bruslé en Vennes5, comté. Ancien : écartelé au 1 et 4 d’azur à un épervier d’argent grilleté d’or ; au 2 et 3 d’argent au lion de gueulle, moderne voyez du Bois-Dourdu.
Bruslon, baron de la Musse6 en Rennes et autres : d’argent au griffon de sable. Cette famille a donné un président au mortier et un conseiller en ce Parlement.
Budes, jadis en la vicomté d’Uzel et au Hirel idem, à présent au Tertrejouan7, Sacé8 en Normandie, Blanchelande, le Plesseix au Noir9, Villedoré10 près Saint Brieuc et autres, porte d’argent à un pin de synople chargé de trois pommes d’or et un aitré d’épervier de même, le tronc accosté de deux fleurs de lys de gueulle vers la pointe, qui anciennement estoient d’or, mais l’un de nos papes ayant fait mettre à mort dans Macon ce grand capitaine Sylvestre Budes tant renommé dans nos Histoires sur le moindre rapport de ses ennemis et envieux, après avoir enfin reconnu qu’à tort et précipitamment il auroit fait mourir ce grand personnage, voulut qu’à l’avenir sa postérité les portast de gueulle en mémoire éternelle de ce sang injustement répendu, et par lettres patentes et authentiques déclara aussi toutes les terres, dont il mourut possesseur, exemptes de dixme : quel droit, privilège et immunité est encore aujourd’huy continué par les seigneurs issus de la mesme famille, de laquelle on a veu sortir par succession de temps plusieurs personnages illustres de valeur et de grand service, mesme de nos jours feu monsieur le mareschal de Guébriant, qui pour les grands et signalez services par luy rendus à l’Estat, fut élevé à ce souverain degré d’honneur par le roy Louys le Juste d’heureuse mémoire en l’an 1642 et ensuite honoré du généralat de ses armées en Allemagne et Franche-Comté. La Traditive ancienne tient que les seigneurs de cette famille prennent leur tige primitive et origine de la maison de Saint Luc d’Espinay, qui puis longues années a aussi produit un mareschal de France.