Armorial Breton

Guy Le Borgne, 1667

Bagaz, en l’évesché de Rennes1, comté : de gueulle à une fasce d’argent accompagnée de trois hures de saulmon, ou carpes de mesme 2 en chef et 1 en pointe.

Bahaly : jadis à Kerrivot en Bas-Léon2.

Bahulost. Alias à Kermatheman en Pédernec évesché de Tréguier : d’azur à trois écus d’or, 2, 1. Kerillu en ladite paroisse, alias idem.

Bahuno, en Landevant : de sable à un loup d’argent surmonté d’un croissant de mesme.

le Baillif, jadis à Kersymon en Bas-Léon3, pour les armes, voyez Kersymon.

la Ballue : d’argent à trois channes de sable.

le Baillif, alias au Tourault près Lantréguier4 : d’azur au chevron d’or, accompagné de quatre bezans de mesme, 3 en chef et 1 en pointe.

de Baillon, comté. Famille bien ancienne, dont il est cy-devant parlé au commencement de cette lettre5, portoit ....

Balavenne, Kerlen en Camlez, Kervezec le Ballach en Tréguier et autres : d’argent à trois fermaillets ou boucles rondes hardillonnées de sable 2, 1, et un annelet de mesme en abîme. Il y a eu un procureur du roy de Morlaix de cette famille.

Ballineuc, en Tréguier : d’argent à une fleur de lys de gueulle en abîme, accompagnée de quatre merlettes de sable 2 en chef et 2 en pointe.

le Band, en Léon6, pour les armes voyez Guernisac.

Baouec : de gueulle à une croix annillée d’argent.

Baptiste, de son vivant sieur de Kermabian, habitué de cet évesché, natif du royaume de Navarre, paroisse de St Laurens, et juveigneur d’une maison noble appellée la Chastaigneraye, qui au mois de may l’an 1612 obtint lettres de naturalité du roy, pour estre permis de s’establir en l’évesché de Léon, ou ailleurs en ce royaume où bon lui sembleroit, y posséder et tenir biens de quelque nature qu’ils fussent, ausquels ses enfans, ses successeurs et cause-ayans ou autres, ausquels il pourroit avoir disposé (pourveu qu’ils soient regnicoles) luy puissent succéder, sans que le roy, ses officiers, ny receveurs y puissent prétendre aucune propriété, possession ny jouyssance sous prétexte d’aucun droit d’aubeine, lesdites lettres dattées à Paris et signées de par le Roy, de la Fon. Lesquelles ayans esté présentées à monsieur le Chancelier, refusa de les passer au seau en la forme, par la raison que nos roys sont souverains seigneurs des deux royaumes de France et Navarre, et ordonna qu’on eust à reformer lesdites lettres et à les rédiger en simple déclaration d’estre originairement issu dudit royaume, et estre en intention de vouloir s’habituer en cette province, et par ce moyen estre admis au nombre de l’un de ses fidels sujets et serviteurs, ce qui se trouva sans tarder exécuté par l’obtention d’autres lettres patentes du roy données à Paris le 4 juin en la mesme année, signées comme devant de la Fon, et scellées du grand sceau de cire jaune. Lesquelles suivant arrest de la Chambre des comtes de cette province furent enregistrées en icelle pour avoir leur effet, et en conséquence de l’information faite tant par actes que témoins devant le sénéschal lors de Lesneven du 4 janvier 1613 de la naissance et extraction noble dudit Baptiste luy auroit esté permis et ses successeurs de prendre la qualité de noble, conformément ausdites lettres, et de porter armes tymbrées qui estoient d’or à trois tours couvertes, crénelées d’azur, jointes ensemble d’une hauteur.